À propos de
la Syrie, la France confirme sa position interventionniste et guerrière sur la
scène internationale. Sa première place à la tête des va-t-en guerre
pourrait surprendre. Pourtant les socialistes ont un lourd passif dans ce
domaine où ils n’ont rien à envier à la droite. Toujours la nostalgie des
colonies et des canonnières ! Pourtant les positions françaises trouvent
vite leurs limites dans le contexte actuel. Nous n’avons plus les moyens de nos
ambitions, d’autres pays prennent notre place il serait temps de s’en
apercevoir. Monsieur Hollande n’a même pas été invité aux
pourparlers de Genève entre Russes et Américains sur les armes
chimiques en Syrie. De plus les échecs successifs, des différentes interventions
militaires ces dernières années dans de nombreuses régions, ont plutôt
contribué à accentuer les problèmes.
On doit
mettre fin à l’oppression et aux exactions de Bachar el Assad contre son propre
peuple. Mais tous les moyens ne sont pas bons. La voie de la négociation
politique avec tous les acteurs déterminants, même si elle parait plus
difficile, semble la seule solution.
Quant à l’ONU, il est heureux qu’elle revienne
au-devant de la scène. Mais de quelle autorité peut- elle se prévaloir au Moyen
Orient, si elle est incapable d’y faire appliquer depuis des décennies les
résolutions du Conseil de sécurité concernant la Palestine, ni de faire
respecter l’intégrité territoriale des Etats. Le retour de l’ONU permettra de
mieux s’orienter vers la solution de la question syrienne, mais il ne faut pas
qu’elle s’arrête en si bon chemin.
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