vendredi 12 avril 2013

Le Conseil Général du 92 nul en Histoire de France

Le  17 octobre 1961, la police du préfet Papon massacre des centaines d’Algériens manifestant pacifiquement. Cette date est régulièrement commémorée au pont de Bezons par de nombreuses organisations, dont la nôtre. Le maire Philippe Sarre décide de déposer une plaque à l’entrée du pont. Le Conseil général, propriétaire du parc Lagravère, refuse la pose de la plaque. Aussi, à chaque 17 octobre la plaque est-elle apportée et… remportée
 !
De septembre à décembre 1939, le stade de Colombes sert de lieu de détention pour les Autrichiens et les Allemands résidant en France, ceux qui avaient fui leur pays pour sauver leur vie menacée par les nazis. La municipalité, sollicitée par le Comité pour la mémoire d’Auschwitz, décide d’apposer une plaque rappelant que « 20 000 Allemands et Autrichiens réfugiés en France et ayant fui le régime nazi parce qu’antifascistes, intellectuels ou juifs » ont transité par notre stade. La plaque, également refusée par le Conseil général, sera finalement installée dans un massif de fleurs planté par la Ville !
Pourquoi ces deux refus successifs ? Pourquoi occulter ou nier ces événements ? Pourquoi cette réécriture, cette révision de notre histoire ?

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